Mission
Notre devise est équilibre et harmonie.
L’équilibre signifie: pouvoir évoluer normalement dans
notre propre milieu, comme simple citoyen, tout en assurant l’ordre public avec
équité sociale, comme agent de la paix à toute la population que nous côtoyons
quotidiennement.
L’harmonie signifie: être en accord avec les lois et
règlements en vigueur, en tenant compte des valeurs morales, ainsi que des us et
coutumes des gens de la communauté.
Histoire du service de sécurité publique
Dès les débuts de la réserve de Pessamit, des démarches ont
été entreprises afin d’avoir un policier pour surveiller l’entrée de
contrebande sur la réserve. Habituellement, celle-ci était acheminée par des
caboteurs utilisant les voies navigables du fleuve St-Laurent.
Selon une directive émise par le père Arnaud, celui-ci
interdisait aux Montagnais de demeurer dans le village construit par
l’entrepreneur forestier Girouard & Beaudet.
Suite à une décision du ministère des Affaires indiennes, un
policier fut embauché et son travail consistait principalement à surveiller la
contrebande et la vente d’alcool.
Plus tard, la Gendarmerie Royale du Canada a établi un
détachement basé à Pessamit et celui-ci avait la tâche de couvrir un territoire
allant de Tadoussac à Mingan. Pour aider ces policiers dans l’application de la
loi sur les Indiens, ils ont embauché des constables spéciaux innus qui
servaient d’interprètes auprès de la population. Le premier fut M. Lauréat Rock
et le dernier a travaillé sous les ordres de la police fédérale fut M.
Jean-Louis Bacon, anciennement chef du Conseil.
Suite au départ des gendarmes fédéraux, il y a eu la
formation de la police amérindienne.
En 1986, la Sûreté du Québec a participé à l’établissement
d’un plan consistant à la création d’un corps policier autochtone et celui-ci
comportait les phases suivantes:
- encadrement;
- cogestion;
- autonomie.